BIBLIA POLYGLOTTA, Peophetia Jonæ, IL—IV. . VEESIO GALLICA. YERSIO GERMANICA. JONAS, II,...IV. ville le chemin d’un jour, et il cria en disant: Encore q uarante jours, et Ninive sera renversée. 5 Et les hommes de N inive crurent à Dieu, et ils publièrent un jeûne, et se vêtirent de sacs depuis le plus grand d’entr’eux jusques au plus petit. 6 Car cela étoit parvenu jusques au roi de Ninive, qui se leva de son trône, ôta de dessus lui son vêtement magnifique, et se couvrit d’un sac, et s’assit sur la cendre. 7 Et il fit crier, et l’on publia dans Ninive par un édit du roi et de ses princes : Qu’aucun homme, ni bête, ni bœuf, ni brebis, ne goûtent d aucune chose, qu’ils ne se repaissent point, et ne boivent point d’eau ; 8 Et que les hommes et les bêtes soient couverts de sacs, et qu’ils crient à Dieu de toute leur force ; et que chacun se convertisse de sa mauvaise voie, et de l’iniquité qui est en ses mains. .9 Qui sait si Dieu ne se repentira point, et• s’il ne reviendra point de l’ardeur de sa colère, en sorte que nous ne périssions point ? 10 Et Dieu regarda à ce qu’ils avoient fait, et comment ils s’étoient détournés de leur mauvaise voie, et Dieu se repentit du mal qu’il avoit dit qu’il leur feroit, et ne le fit point. 1 Eternel, le Dieu des deux, qui a fait la mer et la terre. 10 Alors ces hommes furent saisis d’une grande crainte, et ils lui dirent : Pourquoi as-tu fait cela ? (car ces gens-là avoient appris qu’il s’enfuyoit de devant la présence de l’E-ternel, parce qu’il le leur avoit déclaré.) 11 Et ils lui dirent : Que te ferons-nous, afin que la mer se calme à notre egard ? Car la mer s’agitoit de plus en plus. 12 Et il leur répondit: Prenez-moi, et jetez-moi dans la mer, et la mer s’appaisera à votre egàrd ; car je sais que c’est à cause de moi, que cette grande tempête est venue sur vous. 13 Et ces hommes voguoient, pour relâcher à terre ; mais ils ne pouvoient, parce que la mer s’agitoit de plus en plus contr’eux. 14 Ils crièrent donc vers !’Eternel, et ils dirent: Eternel, nous te prions que nous ne périssions point maintenant à cause de l’ame de cet homme, et ne mets point sur nous le sang innocent ; car tu es l’Eternel, tu as fait en ceci comme il t’a plû. 15 Alors ils prirent Jonas, et le jetèrent dans la mer; et la tempête de la mer s’arrêta. 16 Et ces gens-là craignirent l’Eternel d’une grande crainte, et ils offrirent des sacrifices à !’Eternel, et vouèrent des vœux. CIIAP. IV. Mais cela déplut extrêmement à Jonas, et il en fut tort affligé. 2 Et il fit sa requête à l’Eternel, et dit : Eternel, je te prie, n’est-ce pas ici ce que je disois, quand j’étois encore en mon pays ? C’est pourquoi aussi je voulois m’enfuir à Tarscis ; car je connoissois que tu es un Dieu miséricor dieux, pitoyable, lent à la colère, abondant en grâce, et qui te repens du mal dont tu as menacé. 3 Maintenant donc, Eternel, retire, je te prie, mon ame ; car la mort m’est meillure que la vie. 4 Et l’Eternel lui dit: Fais-tu bien de t’affliger ainsi ? 5 Et Jonas étoit sorti de la ville et s’étoit assis du côté du devant de la ville, et il s’étoit fait là une cabane, sous laquelle il se tint à l’ombre, jusques à ce qu’il vit ce qui arriveroit à la ville. 6 Et l’Eternel Dieu prépara un kikajôn, et il le fit monter au dessus de Jonas, afin qu’il lui fît ombre sur la tête, et qu’il le délivrât de son mal; et Jonas se réjouit d’une grande joie, à cause de ce kikajon. 7 Mais Dieu prépara pour le lendemain, quand l’aube du jour monteroit, un ver qui frappa le kikajon, et il sécha. 8 Et quand le soleil fut levé, Dieu prépara un vent oriental et brûlant, et le soleil donna sur la tête de Jonas, de sorte qu’il tomba en défaillance, et qu’il pria pour son ame, demandant qu’il pût mourir, et qu’il dit: La mort m'est meillure que la vie. 9 Et Dieu dit à Jonas: Fais-tu bien de t’affliger ainsi pour ce kikajon ? Et il répondit : J ai raison de m’affliger ainsi, même jusques à la mort. , 10 Et l’Eternel dit: Tu voudrois qu’on eût épargné le kikajon, pour lequel tu n’as point travaille, et que tu n’as point fait croître ; car il est venu en une nuit, et en une nuit il est péri. U Et moi, n’épargnerois-je pas Ninive, cette grande ville, dans laquelle il y a plus de cent vingt mille créatures humaines, qui ne savent pas discerner leur main droite de leur main gauche, et outre cela plusieurs bêtes ? CIIAP. II. Mais l’Eternel avoit préparé un grand poisson pour engloutir Jonas, et Jonas demeura dans le ventre du poisson trois jours et trois nuits. 2 Et Jonas fit sa requête à l’Eternel son Dieu dans le ventre du poisson. 3 Et il dit: J’ai crié àl’Eternel à cause de ma détresse, et il m’a exaucé ; je me suis écrié du ventre du sépulcre, et tu as entendu ma voix. 4 Tu m’avois jeté au profond, au cœur de la mer, et le courant m’avoit environné ; tous tes flots et toutes tes vagues avoient passé sur moi; 5 Et j’avois dit : Je suis rejeté de devant tes yeux ; cependant je verrai encore le temple de ta sainteté. 6 Les eaux m’avoient environné jusques à l’ame; l’abîme m’avoit enveloppé de toutes parts ; les roseaux m’avoient entouré la tête. 7 J’étois descendu jusqu’aux racines des montagnes ; la terre avec ses barres étoit autour de mçi pour jamais ; mais tu as fait remonter ma vie hors delà fosse, o Eternel mon Dieu. 8 Quand mon ame se pâmoit en moi, je me suis souvenu de l’Eternel, et ma requête est parvenue à toi jusques au palais de ta sainteté. 9 Ceux qui s’adonnent aux vanités fausses, abandonnent leur miséricorde. 10 Mais moi, je te sacrifierai avec une voix de louange, je rendrai ce que j’ai voué, car le salut est de l’Eternel. 11 Alors l’Eternel fit commandement au poisson, et il vomit Jonas sur le sec. CIIAP. III. ApRÈS cela la parole de PEtemel fut adressée à Jonas pour la seconde fois, et il lui dit : 2 Lève-toi, et t’en va à h¡ inive la grande ville, et publies-y ce que je te commande. 3 Jonas se leva donc, et il s’en alla à Ninive, suivant l’ordre de l’Eternel. Or Ninive étoit une très-grande ville, de trois jours de chemin. 4 Alors Jonas commença d’entrer dans la 569 Ölintce 23ußeunb IBegnaDigung. 5 glaubten bie Heute ju CRtniue an ©ott, unb l!c!Ten predigen, man feilte faffen, unb ¿oge» Siuf'e an teobe ©reg unb ftdein. 6 Unb ba bae рог ben $onig ju STinioe fam,ßanb er auf ron feinem Зфгоп, unb legte feinen Purpur ab, unb fmllete einen Sai um (Тф, unb fegte |!ф ln cie §1Гфе. 7 Unb ließ аивГфгереп unb fugen ¿uSRlniue, auf S3efe&l beS Wenige unb feiner ©ercaltigen, alfo: ©s feil rceber »1епГф поф £f)ier, rceber £>фГеп псф 0фаfe etwas fo|len, unb man fall !Те шф1 rceiben, поф USaffer Ir Inten !affen ; 8 Unb follen Säieum (Тф füllen beebe ЯЛепГфеп unb Sbiere, unb ¿u ©ott rufen ßefug; unb ein ]?дИфег befe&re (!ф von feinem befen ilOege, unb t>om Greuel feiner #änbe. 9 Ußer reeiß, ©ott тёф1е |Тф le&ren, unb i&n reuen, unb (1ф roenben non feinem grimmigen ^orn, baß roir nie^t Derberben. 10 Sa aber ©ott fa& i&re Sßerfe, baß (Те (Тф befebreten Don il;rem befen 5-ißege; reuete i&u bei Uebcle, bas er gerebet batte ihnen ju tbun, unb tbati шфк Sai 4 Kapitel. (5>ai Derbroß З^а gar fehr, unb rcarb jornig. 2 Unb betete jum iperrn, unb Гргаф : ~-2(ф £err, bas ißs, bas ¡ф fugte/ ba (ф поф in meinem Hanbe roar; barum ¡ф аиф reollte juoor fommen, Ju fliehen aufs »teer; benn ¡ф reeiß, baß bu gna־ big, barmherjig, langmutbig unb üon großer ©ute bi ff, unb läße|t Ь!ф bei Uebele reuen. 3 0o nimm Ьоф nun, £>err, meine Seele Don mir; benn ¡ф reollte lieber tobt feen, benn leben. 4 Slber ber £err Гргаф : »tepneß bu, baß bu billig jürne|U 5 Unb 3ona gteng jur Stabt hinaus, unb fegte рф gegen »Torgenmärie her Stabt, unb таф1е Ihm bafelbfl eine £iitte׳ ba feijte er ПФ unter, in ben 0фаиеп, bis er fä&e, reas ber Stabt rrifcerfahren reürbe. 6 ©ott ber £>err aber rerfibaffte einen ШгИз, ber геифз über 3ona, baß er 0фаПеп gab über fein £aupt, unb errettete ihn nun feinem Uebel; unb 3cna freuete (Тф fehr über ben Sürbis. 7 §lber ber фегг оегГфо^и einen itßutm bei ®?er* gens, ba bie »torgenriit&e апЬгаф; ber (1аф ben KürbiS, baß er Dcrborrete. 8 Шз aber bie Sonne aufgegangen rear. Der« (фа^е ©ott einen bürren Dßreinb, unb bie Sonne |1аф Зона auf ben Äopf, baß er matt rearb. reünfbte er feiner Seele ben £ob, unb Гргаф : Зф reollte lieber tobt feen, benn leben. 9 2>а Гргаф ©ott ju 3tna ; »tepneß bu, baß bu billig jürneß um ben Kürbis? Unb er Гргаф: !Billig jürne 1ф bis an ben Sob. 10 Ur.b ber £err Гргаф : £Мф jammert bes Sürbis, baran bu ni$t gearbeitet haß, baß ihn аиф ״itt aufgezogen, гее1фег in einer -ЗТаф! rcarb, unb in einer Э!аф1 oerbarb ; 11 Unb пиф follte nic^t jammern DTinioe, Го1фсг großen Stabt, in гсе1фег ßnb mehr benn bunbert unb ¿геапрд taufenb ЗЛепГфеп, bie п!фь reißen Unterfdjieb, rea* гефЬб ober Unis iß, baju аиф Diele iSfßere ? 569 ijona im ־Bau# bes gifo&es. Tpracben zu ihm : SOarum baß bu benn fol^es ge» tban i £enn ße wußten, baß er ror bem £errn (Tob ; benn er batte es ihnen gefagt. 11 2>a fpradben ße zu ihm : ilöaS follen reir benn mit birtbun, baß uns bas 2üeer ßille rcerbe? 2)enn bas SSieer fuhr ungejtüm. 12 (Sr fpradb ju ihnen : Otebmet mich» unb werfet midb ins »teer, fo wirb eu* bas »teer ßille werben. £)enn ich reeiß, baß folibes große Unge־ rcitter über euch tornmt um meinet willen. 13 Unb bie Heute trieben, baß ße reieber zu Hanbe timen, aber ße tonnten ntept; benn bas »teer fuhr ungeßüm reiber ße. 14 S)a riefen ße zu bem £>errn, unb fpradhen : Qlcb fetr, laß uns nicht Derberben um tiefes »tannes Seele willen, unb rechne uns nicht zu unfchulbiges 83lut; benn bu, £>err, tbuß, wie btrs gefallt. 15 Unb ße nahmen 3onu, unb warfen ihn ins »teer; ba ßanb baS »teer ßille oon feinem »3ülen. 16 Unb bie Heute fürchteten ben i?erm fehr, unb traten bem £errn Dpfer unb ©elübbe. 17 $lber ber •terr perfhaßte einen großen $ifcb׳ Sona zu perfchUngen. Unb 3o״a rear im Heibebes ftißbes brep Sage unb breo SRäd^te. Sas 2 Kapitel. 1׳tnb 3ona betete zu bem tg)errn, feinem ©ott, im Hetbe bes gifches, 2 Unb fpradf): 3$ rief zu bem £errn in meiner Slngß, unb er antwortete mir; idb fchrie aus bem SJauchber H)ölle, unbbu boreteß meine Stimme. 3 Su roarfß mi(S in bie Stefe mitten im »teer, baß bie $lulben midb umgaben ; alle beine UCogcn unb Stellen giengen über mich׳ 4 Saß ¡4) gebachte, ii) wäre oon beinen klugen oerßoßen, ich reürbe beinen ^eiligen. Sempel ni4)t mehr feben. 5 SBaßer umgaben midb bis an mein Heben, bie Siefe umringete mich ; Sdjilfbebeile mein £oupt. 6 3* fant hinunter ¡u ber 93erge ©rünben, bie ©rbe batte mich perriegelt ereiglidb ; aber bu baß mein Heben aus bem »erberben geführet, tperr, mein ©ott. 7 Sa meine Seele bep mir oerjagte, gebadbte idb an ben i)errn : unb mein ©ebet tarn ju bir in beinen heiligen Sempel. 8 Sie ba halten über bem ütidbtigen, oerlaßen ihre ©nabe. 9 34) aber will mit Sani opfern ; meine ©elübbe will ich bezahlen bem £errn, baß er mir geholfen bat. 10 Unbberfterr fpradb z«m gif^e, unb berfelbe fpepete 3u״a aus ans Hanb. Sas 3 Kapitel. ltnb eS geßhah bas SBort beS $errn zum anbern *׳'׳ »tal ju 3ona, unb fpradb : 2 »ta^e biü) auf; gehe in bie große Stabt €ti־ moe, unb prebige ihr bie *iprebigt, bie ich bir fage. 3 Sa machte (Tdb 3^na auf, unb gieng hin. gen Stinioe, wie ber $>err gefagt batte. Otinioe aber rear eine große Stabt ©ottes, brep Sagreifen groß. 4 Unb ba 3ona anjieng hinein ju geben eine Sagreife in bie Stabt, prebigte er, unb fprad): Gs ßnb noch oietjig Sage, fo reirb Otinioe untergeben. Sona 2—4. VERSIO HISPANICA. VERSIO ITALIANA. LA PROPHECIA DE JONAS, I1....I V. 4 Y comenz& Jonás á entrar en la ciudad, andando por ella un dia : y clamó, y dixo: Aun quarenta dias, y Ninive será destruida. 5 Y los Ninivitas creyéron en Dios: y publicáron ayuno, y se vistiéron de saco desde el mayor hasta el menor. O Y llegó la palabra hasta el Rey de Ní-mve : y se levantó de su trono, y se despojó de su vestido, y se vistió de saco, y se sentó sobre ceniza, 7 Y dio voces y dixo en Ninive de órden del Rey, y ■de sus principales Ministros: Hombres, y bestias, y bueyes y ganados no gusten cosa alguna :ni pazcan, ni beban agua. 8 Y los hombres, y las bestias vistan sacos, y clamen al Señor con ahinco, y conviértase cada uno de su mal camino, y de la iniquidad que hay en las manos de ellos. 9 i Quién sabe si se volverá Dios, y nos perdonará: y si se aplacara del furor de su ira, y no pereceremos ? 10 Y vió el Señor las obras de ellos: como se apartáron de su mal camino: y tuvo Dios misericordia acerca del mal que había hablado que les haría, y no lo hizo. CAP. IV. JONAS tuvo una grande aflicción, y se enojó; 2 Y oró al Señor, y dixo : Ruégote, Señor, t no es esto loque yo me rezelaba, quando aun estaba en mi tierra ! por esto me adelanté á huir á Thársis. Porque sé que tú eres un Dios clemente y misericordioso, paciente y de mucha piedau.y que perdonas los pecados. 3 Y ahora, Señor, ruegote que me quites la vida : porque mejor me es la muerte que la vida. 4 Y dixo el Señor: ¿ Crees tú que tienes razón para enojarte ? 5 Y salió Jonás de la ciudad, y se sentó frente á la puerta Oriental de la ciudad : y se hizo allí una cabaña, v se estaba sentado baxo de ella á la sombra, hasta ver qué acontecería á la ciudad. 6 Y preparó el Señor Dios una yedra y subió sobre la cabeza de Jonás, para hacer sombra á su cabeza, y cubrirle, porque estaba muy fatigado : y Jonás tuvo muy grande gozo por aquella yedra. 7 Y al otro dia al rayar del alba envió Dios un gusano: y picó la yedra,y se secó. 8 Y quaudo hubo salido el Sol, hizo el Señor venir un viento caliente y abrasador : é hirió el Sol sobre la cabeza de Jonás, y se abrasaba : y demandó con toda su alma la muerte, y aixo: Mejor me es morir, que vivir. _9 Y dixo el Señor á Jonás : i Crees tú que tienes razón para enojarte por la yedra i Y dixo : Razón tengo para estar disgustado hasta desear la muerte. 10 Y dixo el Señor; Tú te dueles por la yedra, en que no trabajaste, ni la hiciste crecer : la que en una noche nació, y en una noche pereció. 11 t Y yo no perdonaré á Ninive ciudad grande, en la que hay mas de ciento y veinte milhombres, que no disciernen lo que hay entre su derecha y su izquierda, y muchas bestias í S al Señor Dios del cielo, que hizo la mar y la tierra. 10 Y los hombres temieron mucho, y le oixeron: i Pues porqué has hecho esto ? por-que entendiéron los hombres que huía de la cara de Dios, porque él se les habia dado á entender. 11 Y ledixéron: i Qué haremos de tí, y se nos quietará la mar? porque la mar se iba levantando, y embraveciendo. 12 Y les dixo: Tomadme,y echadme en la mar, y la mar se os quietará: que bien sé yo que por mí ha venido sobre vosotros esta grande tormenta. _ 13 Y remaban los hombres para tornar á la tierra, y no podían: porque la mar iba subiendo, y embraveciéndose contra ellos. 14 Y clamáron al Señor, y dixéron: Te rogamos, Señor, que no perezcamos por la vida de este hombre, y no hagas caersobie nosotros la sangre inocente: porque tu, Señor, has hecho, así como has querido. 15 Y tomáron á Jonás, y lo echáron en la mar: y cesó luego el furor de la mar. 16 Y concibréron los hombres un grande temor al Señor y ofrecieron víctimas al Señor, e hicieron votos. 17 Y tenia dispuesto el Señor un grande pez que se tragó á Jonás : y estuvo Jonás en el vientre del pez tres dias y tres noches. CAP. II. E HIZO Jonás oración al Señor Dios suyo desde el vientre del pez, 2 Y dixo: en mi tribulación llamé al Señor, y me oyó: del seno del sepulchro exclamé, y oíste mi voz. 3 Y me echaste en lo profundo en el corazón de la mar, y la corriente me cercó : todos tus remolinos,y tus ondas pasáron sobre mí. 4 Y yo dixe : Arrojado he sido de la vista de tus ojos : pero aun veré otra vez tu santo templo, 5 ]\Ie cercáron las aguas hasta el alma: el abismo me cereó, el piélago cubrió mi cabeza. 6 Descendí hasta las raíces de los montes : lps cerrojos de la tierra me encerráron para siempre: mas tú preservarás de la corrupción mi vida, Señor Dios mió. 7 Quando mi alma se angustiaba dentro de mí, me acordé del Señor: para que llegue tí mi oración á tu santo templo. 8 Los que inútilmente observan cosas vanas, abandonan su misericordia. 9 Mas yo con voz de loor te ofrecere á tí sacrificio : pagaré al Señor todo lo que he prometido por mí salud. 10 Y el Señor mandó al pez : y vomitó á Jonás en tierra. CAP. III. Y VINO otra vez palabra del Señor á Jonás, diciendo: 1 Levántate, y ve á Ninive ciudad grande : ciudad grande, á tres dias de camino. 569 [,... IV. una grandissima città, di tre giornate di camino. 4 E Iona, cominciò ad andar per la città il camino d’una giornata, e predicò, e disse, Infra quaranta giorni Ninive sarà sovvertita. 5 Ed ì Nini viti credettero a Dio, e bandirono il digiuno, e si vestirono di sacchi, dal maggiore fino al minor di loro. 6 Anzi, essendo quella parola pervenuta al ré d! Ninive, egli si levò su dal suo trono, e si tolse d addosso il suo ammanto, e si coperse d un sacco, e si pose a sedere in su la cenere. 7 E fece andare una grida, e dire in Ninive, Per decreto del ré, e de’ suoi grandi, vi si fa assapere, che nè uomo, nè bestia, nè minuto né grosso bestiame, non assaggi nulla: e non pasturi, e non bea acqua. i ^ ^ che si cuoprano di sacchi gli uomini, e le bestie: e che si gridi di forza a Dio : e che ciascuno si converta dalla sua via malvagia, e dalla violenza eh’¿ nelle sue mani. 9. Chi sa se Iddio si rivolgerà, e si pentirà, e si storrà dall’ ardor della sua ira ; sì che noi non periamo ? 10 Ed Iddio vide le loro opere : come s’era-no convertiti dalla lor via malvagia: ed egli si penti del male, ch’egli avea detto di far loro, e non lo fece. IONA, I il Signore Iddio del cielo, c’ha fatto il mare, e l’asciutto. 10 E quegli uomini temettero di gran timore: e gli dissero, C’hai tu fatto? Conciofossecosaché quegli uomini sapessero ch’egli se ne fuggiva dal cospetto del Signore : perciochè egli/,avea loro dichiarato. 11 Ed essi gli dissero, Che ti faremo, accio-chè il mare s’apqueti, lasciandoci in riposo ? conciofossecosaché la tempesta del mare andasse vie più crescendo. 12 Ed egli disse loro, Prendetemi, e gittatemi nel mare, e’1 mare s’acqueterà, lasciandovi in riposo: perciochè io conosco che per cagion mia questa gran tempesta v’è sopraggiunta. 13 E quegli uomini a forza di remi di studiavano d’ammainare a terra : ma non potevano : perciochè la tempesta del mare andava vie più crescendo contr’a loro. 14 Allora gridarono al Signore, e dissero, Ahi Signore : deh, non far che periamo per la vita di quest’ uomo : e non metterci addosso il sangue innocente: conciosiacosachè tu, Signore, abbi operato come t’è piaciuto. ^15 E presero Iona, e lo gittarono in mare: e 1 mare si fermò, cessando dal suo cruccio. 16 E quegli uomini temettero di gran timore il Signore: e sacrificarono sacrifica al Signore, e votarono voti. Ma ciò dispiacque forte a Iona, ed egli se ne sdegnò. 2 E fece orazione al Signore, e disse, Ahi Signore: non è questo ciò ch’io diceva, mentre era ancora nei mio paese? perciò, anticipai di tuggirmene in Tarsis : conciofossecosach’io sapessi che tu set un Dio misericordioso, e pietoso lento all’ ira, e di gran benignità : e che ti penti del male. 3 Ora dunque, Signore, togli da me, ti pre-_o, 1 anima mia: perciochè meglio è per me di morire die di vivere. 4 Ma il Signore gli disse. E' egli ben fatto di sdegnarti tn questa maniera ? 5 E Iona uscì della città, e si pose a sedere dal Levante della città: e si fece quivi un frascato, e sedette sotto esso all’ ombra, fin che '׳“esse cip ch’avverrebbe nella città. o E1 Signore Iddio preparò una pianta di ricino, e la fece salire disopra a Iona, per fargli. ombra sopra’! capo, per trarlo della sua noia. E Iona si rallegrò di grande allegrezza per quel ricino. il H j Ì•1 giorno seguente, all’ apparir dell’ ?» .Iddio preparò un verme, il qual percorse il ricino, ed esso si seccò. 8 E, quando’l sole fù levato, Iddio preparò n vento Orientale sottile : e’i sole ferì sopra’l capo di Iona, ed egli si veniva meno : e richiese fra sè stesso di moiire: e disse, Meglio " per me di morire che di vivere. 9 Ed Iddio disse a Iona, E1 egli ben fatto, di sdegnarti tn questa maniera per lo ricino ? Ed egli disse, oi, egli è ben fatto, d’essermi sdegnato fino alla morte. 10 E’I Signore glt disse. Tu hai voluto ri-sp.armmre il ricino, intorno al quale tu non ti sei affaticato, el quale tu non hai cresciuto: che e nato in una notte, ed in una notte altresì e pento. 11 E non risparmierei io Ninive, quella gran nella quale sono olir’ a dodici decine di migliaia di creature umane, che non sanno discernere fra la lor man destra, e la sinistra • e molte bestie? ־ CAP. II. Ur il Signore avea preparato un gran pesce, per inghiottir Iona: e Iona fù nell’ interiora del pesce tre giorni, e tre notti. 2 E Iona fece orazione al Signore Iddio suo, dentro all’ interiora del pesce. 3 E disse, Io ho gridato al Signore dalla mia distretta, ed egli m’ha risposto: io ho sciamato dal ventre del sepolcro, e tu hai udita la mia voce. • 4 Tu m’hai gittato al fondo, nel cuor del mare ; e la corrente m’ha circondato : tutti i tuoi flutti, e le tue onde, mi son passate addosso. 5 Ed io ho detto, lo sono scacciato d’innanzi agli occhi tuoi : ma pure io vedrò ancora il Tempio della tua santità. 6 L’acque m’hanno intorniato infino all’ anima, l’abisso m’ha circondato, l’aliga mi s’é avvinchiata intorno al capo. 7 Io son dicesso fino aile radici de’ monti : le sbarre della terra son sopra me in perpetuo : ma tu hai tratta fuor della fossa la vita mia, o Signore Iddio mio. 8 Quando l’anima mia si veniva meno in me, io ho ricordato il Signore : e la mia orazione è pervenuta a te, nel Tempio della tua santità. 9 Quelli ch’osservano le vanità di menzogna abbandonano la lor pietà. 10 Ma io, con voce di laude, ti sacrificherò : lo adempierò i voti c’ho fatti: il salvare appartiene al Signore. 11 E’1 Signore disse al pesce, che sgorgasse Iona in su l’asciutto : e così fece. CAP. Ili, LA parola del Signore fù indirizzata a Iona, la seconda volta: dicendo, 2 Levati, va in Ninive, la gran città, e predicale la predicazione ch’io ti dichiaro. 3 E Iona si levò, e se n’andò in N inive, secondo la parola del Signore. Or Ninive era 569