BIBLIA POLTGLOTTA, Peophetia Is ai je, XL VII. XLVTII. VERSIO GALLICA. VERSIO GERMANICA. CHAP. XLVIII. ECOUTEZ ceci, maison de Jacob, qui êtes appelés du nom d’Israël, et qui êtes sortis de la race de Juda, qui jurez par le nom de l’Eter-nel, et qui faites mention du Dieu d’Israël, mais non pas dans la vérité, ni dans la justice 2 Car ils prennent le nom de la ville sainte, et ils s’appuient sur le Dieu d’Israël, duquel le nom est l’Eternel des armées. 3 J’ai annoncé long-tems auparavant les choses qui sont arrivées depuis; elles sont sorties de^ ma bouche, et je les ai publiées ; tout aussitôt je les ai faites, et elles sont arrivées. 4 Parce que je savois que tu étois dur, et que ton cou étoit comme une barre de fer, et que tu avnis un front d’airain ; _ Je t’ai annoncé dès-lors ces choses-là, et je te les ai fait entendre avant qu’elles arrivassent, de peur que tu ne disses : Mes faux dieux ont fait ces choses, et mon image taillée, et mon image de fonte les ont ordonnées. 6 Tu les as ouïes ; vois-les toutes accomplies, et vous, ne le publierez-vous pas ? Je te fais entendre maintenant des choses nouvelles, qui étoient cachées et que tu ne savois pas. 7 Elles ont été faites maintenant, et non pas long-tems auparavant, et avant ce jour tu n’en avois rien entendu ; afin que tu ne disses pas : Voici, je les savois bien. 8 Et même, je ne les ai pas entendues, tu ne les as pas connues ; même, dès-lors ton oreille n’a point été ouverte ; car j’ai su que tu agi-rois très-perfidement, et tu as été appelé : Prévaricateur dès ta naissance. 9 A cause de mon nom je différerai ma colère, et à cause de ma louange je me retiendrai pour ne pas te retrancher. 10 Voici, je t’ai purifié, r de l’argent; je t’ai élu d l’affliction. 11 C’est pour l’amour de moi, pour l’amour de moi, que je le ferai ; car comment mon nom seroit-il profané? Et je ne donnerai point ma gloire à un autre. 12 Ecoute-moi, Jacob, et toi, Israël, que j’ai appelé : C’est moi qui suis le premier, et je suis aussi le dernier. 13 Ma main a aussi fondé la terre, et ma droite a mesuré les cieux à l’empan ; quand je les appelle, ils paroissent ensemble. 14 Assemblez-vous tous et écoutez: Qui d’en-tr’eux a déclaré ces choses ? L’Eternel l’a aimé ; il exécutera sa volonté contre Babylone, et son bras sera contre les Caldéens. 15 C’est moi, c’est moi qui ai parlé : Je l’ai aussi appelé; je l’amènerai, et ses desseins lui réussiront. 16 Approchez-vous de moi, et écoutez ceci : Dès le commencement je n’ai point parlé en cachette ; au tems que la chose a été résolue, j’étois là, et maintenant c’est le Seigneur Eternel et son.Esprit, qui m’a envoyé. 17 Ainsi a dit l’Eternel, ton Rédempteur, le Saint d’Israël: Je suis l’Eternel ton Dieu, qui t’enseigne ce qui t’est utile, et qui te guide par le chemin par lequel tu dois marcher. 18 Oh ! si tu eusses été attentif à mes com-mandemens ! ta paix eût été comme un fleuve, et ta justice comme les flots de la mer; 19 Et ta postérité eût été comme le sable, et ceux qui sortent de tes entrailles comme son gravier ; son nom n’auroit point été effacé, ni détruit de devant ma face. 20 Sortez de Babylone, fuiez de la Caldée ; publiez ceci avec une voix de chant de triomphe; annoncez, publiez ceci, et envoyez F ES AIE, XL Vil, XLVIII s’éloignera point, et ma délivrance ne tardera point; j’établirai la délivrance en Sion, et ma gloire en Israël. л , mais non pas pour t’ai élu dans le creuset de CIIAP. XLVII. Descends, sieds-toi sur la poussière, vierge fille de Babylone, sieds-toi à terre ; il n’y a plus de trône pour la fille des Caldéens ; car on ne parlera plus de ta mollesse et de ta délicatesse. 2 Mets la main aux meules, et fais moudre la farine; découvre tes tresses; déchausse-toi, trousse-toi, passe les fleuves. 3 Ta honte sera découverte, même ton opprobre sera vu; je me vengerai de toi, et aucun homme n’intercédera pour toi. 4 Le nom de notre Rédempteur est : L’Eternel des armées, le Saint d’Israël. , 5 Sieds-toi dans le silence, et entre dans les ténèbres, fille des Caldéens ; car tu ne te feras plus appeler : La souveraine des royaumes. 6 J’ai été dans une grande colère contre mon f>euple, j’ai profané mon héritage, et je les ai ivrés entre tes mains ; mais tu n’as point usé miséricorde envers eux ; tu as cruellement appesanti ton joug sur le vieillard. 7 Et tu as dit : Je serai reine à toujours ; tellement que tu n’as point mis ces choses là dans ton cœur ; tu n’as point pensé à ce qui t’arriveroit un jour. 8 Maintenant donc, écoute ceci, toi, voluptueuse, qui habites en assurance, et qui dis en ton cœur : C’est moi, et il n’y en a point d’autre que moi; je nedemeurerai pointveuve, et je ne saurai pas ce que c’est que d’être privée d’enfans. 9 C’est que ces deux choses t’arriveront en un moment, en un même jour, la privation d’enfans et le veuvage; elles viendront sur toi dans tout leur entier, à cause du grand nombre de tes enchantemens, et de la multitude de tes enchanteurs. 10 Tu t’es confiée dans ta malice, et tu as dit : Il n’y a personne qui me voie. Ta sagesse et ta science, c’est ce qui t’a séduite, et tu as dit en ton cœur : C’est moi, et il n’y en a point d’autre que moi. 11 C’est pourquoi le mal viendra sur toi, et tu ne sauras pas quand il arrivera ; une affliction tombera sur toi, que tu ne pourras point détourner, et une désolation que tu n’auras pas prévue viendra subitement sur toi. 12 Viens maintenant avec tes enchanteurs, et avec le grand nombre de tes enchantemens, auxquels tu t’es appliquée dès ta jeunesse ; peut-être que tu en pourras tirer quelque profit, peut-être que tu en seras fortifiée. 13 Tu t’es fatiguée par la multitude des conseils que tu as demandés. Que ceux qui étudient le ciel, qui contemplent les étoiles et qui font leurs prédictions selon les lunes, paroissent maintenant, et qu’ils te délivrent de ce qui va t’arriver. 14 Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés ; ils ne délivreront point leur ame de la violence de la flamme, il ne restera point de charbons pour se chauffer, ni de feu pour s’asseoir devant. 15 Tels deviendront ceux avec lesquels tu t’es fatiguée, et avec lesquels tu as trafiqué dès ta jeunesse ; chacun s’est enfui de son côté, et il n’y en a point qui te délivre. 45 h etrafa«i$t ôter 53ûbet. ¿7—4Й. (Srma&nuna SfïaclA gejteflen fepb; Me фг fhwöret Ьер Mm Ohmen Мз феггп/ unb getenfet Mo ©ölte* in 3frael, ober nt'ht in ter üC'a&djett поф ©erehligteit. 2 2>enn (Те nennen (1ф au¿ ber ^eiligen Stabt, unb trofjen auf ten ©ott 3fraelg, ter be {!etjst ber £err gebaut{). 3 ЗФ {)übe eä jtwor terfünbiget biefj gutfinftige; aui meinem Ш1ипМ (ß ed gefommen, unb th §abe eg !offen Tagen; 1ф фие ed аиф ?ЦфИф, bag ed fommt. 4 g)enn 1ф weiß, bag bu {)art btjl, unb bein Waiter. i\\ eine eiferne ?Uer, unb Beine Stirn ift e&em. 5 ЗФ {)abe bird cerfünbiget juoor, unb ()abe Mr ed !offen Tagen, e()e benn ed gefommen iß; auf bag bu mht Tagen möge¡]: !Wein ©öfje t{)utd/ unb mein ־Büb unb ©ö{}e &atd befo&Un. 6 Solved ailed ijö'reß bu, unb (Te&efTd, unb ßaft ed Ьоф niht eerfünbiget. 2>enn ich habe btr juoor Weued Tagen lajfen, unb Verborgenes, bad bu nicht wußtcß. 7 Wun aber ifld gefhaflfen, unb nicht bajumal, unb haß mht einen Sag juoor bacon gehöret, auf baß bu nicht fagen möge¡]: Stehe, bad mußte ¡ф wo&l. 8 £enn bu höretej] ed nicht, unb wußte(] ed аиф nid^t, unb bein £% mar bajumal nicfjt geöffnet: |ф aber wußte wohl, bag bu сегаф1еп mürbe¡], unb com Vtutterleibe an ein Uebertreter genannt fciji. 9 S'arum bin ih um meined Warnend willen gebulbig, unb um meines Wuhmd willen mill ih пиф bir ju gut enthalten, bag bu nidjt audgerottet werbeft. 10 Siehe, :ф will Мф läutern, aber niebt wie Silber; fonbern ¡ф mill Мф ausermahlt тафеп im £>fen bed (Slenbed. 11 Um meinet willen, ja um meinet willen, will 1фй thun, baß ih nid^t gelällert werbe; benn !ф will meine ©{ge feinem anbern laffen. 12 ipöre mir ju, 3afob,unb bu 3frael, mein {Berufe* пег: ЗФ bind, th bin ber ©rße, baju аиф ber 2e£te. 13 !Weine .׳panb hat ben ©rbboben gegrünbet, unb meine tehte £>anb hat ben £immel umfpannet; was ich rufe, bad flehet ailed ba. 14 Sammelt еиф alle, unb höret: 933er if] unter biefen, ber folhed oerfünbigen fann? Ser #err liebt ihn; barum wirb er feinen iffitllen an söabel, unb feinen 9lrm an ben i£halbäern bemeifen. 15 ЗФ/ ia ЗФ habe ed gefügt, ih habe ihm ge* rufen; ¡ф will ihn аиф fommen laffen, unb fein Steg foil фт gelingen. 16 Sretet her ju mir, unb höret bieg; ¡ф habe es п1ф1 im Verborgenen juoor gerebet. Von ber geü an, ba ed gerebet wirb, bin ich ba- unb nun fenbet пйф ber £>err £err, unb fein ©ei¡]. 17 So fpriht ber £err, bein ©rlöfer, ber fteilige in 3frael: ЗФ bin ber £err, bein ©olt, ber Мф lehret, wad nüölih iß, unb leitet Мф auf bem Жеде, ben bu gehe¡!. 18 О bag bu auf meine ©ebote merfteß, fo würbe bein Triebe feen wie ein tfflafferflrom, unb beine ©erehtigfeit wie !Weeredwellen; 19 Unb bein Same würbe fepn wie Sanb, unb bad ©еюафГе beined Selbes wie bejfelblgen Spies; beg Warne nicht würbe audgerottet поф certilget cor mir. 20 ©ehet aud con ¿Babel, fliehet oon ben £balbciern mit freh^em Sфall; cerfünbiget unb laffet ГЫфеб hören, brtngetd aud bid an ber VSelt ©nbe ; fpre* феМ £>er £err hat feinen Йпеф1 Safob erlijfet. 456 fle ijl nicht ferne, unb mein £eil fdurnet floh nicht; benn ich rcill ju gibon bas £eil flehen, unb in Sfrael meine £>errlichfeit. S)ad 47 Kapitel. Cierunter,J3ungfrau, buSohter {Babel, fege biefi *V inbenenaub, fege bih auf bie ©rbe; benn bie Sochter ber^halbäer hat feinen Stuhl mehr. Vian mirbbih nicht mehr nennen : £>u garte unb flüjilin. 2 Wimm bie SKfihle unb mahle tWehl; flechte beine göpfe aus, entble(fe ben $ufI, entbeefe ben Schofel, träte burhd V3affer; 3 Va§ beine Shaam aufgebeät, unb beine Shanbe gefehen werbe. 3$ ״Al mich rächen, unb foll mirs fein Vfenfch abbitten. 4 (Solches thut) unfer ©rlöfer, welcher heiffet ber $err gebaoth, ber ^eilige tn Sfrael. 5 Sege bih in bad Stille, gehe in bie ginjlernijj, buSochter berfihalbäer; benn bu folltl nicht mehr heiffen : ^rau über ^önigreidhe. 6 25enn ba ich über mein Velf jornig war, unb entweihetemem ©rfce, übergab ich ¡Te in beine £anb; aber bu bewiefe(] ihnen feine 83armherjigfeit, auch Über bie eilten mahte!l bu bein 3och aUjufhmer. 7 Unb bähte¡] ; 3h bin eine iPcnigin ewiglich-iDu ha(] folhed bisher noch nicht ju c£)erjen gefaffet, noh baran gebäht, mie ed mit ihnen hernah werben Tollte. 8 So höre nun bieg, bie bu tn Söollujl lebe(], unb fo (!her (Tge!t, unb fprihjt tn beinern $erjen: 3h bins, unb feine mehr; ich werbe feine äöitrne werben, noh unfruchtbar fepn. 9 Qlber ed werben bir folhe alle beobe fommen plchlth auf einen Sag, ba§ bu VJitwe unb unfruht* bar fec|]; ja coUfömmlih werben |Te über bih fom* men, um ber Vienge willen beiner gauberer, unb um beiner iöefhmcrer willen, berer ein groffer i£)aufe beo btr ijt. 10 2>enn bu ha¡] bih auf beine ־Bosheit cerlaffen, ba bu bähte¡!, man flehet mih niht. kleine SBeio* heit unb ßunjt hat bih geflürjet, unb fprihfl in beir.em C&erjen: 3h bind, unb fenfl feine. 11 Saturn wirb über bih ein Unglfii fommen, Bag bu niht weift, wenn es baher briht; unb wirb ein Unfall auf bih fallen, benbu niht oerföhnen fanng; benn ed wirb plöglih ein ©etümmel über bih fom* men, Beg bu bih uiht cerflebefl. 12 So tritt nun auf mit beinen {Befhwöretn, unb mit ber SWenge beiner gauberer, unter weihen bu bih con beiner 3ugenb auf bemühet ha¡!; ob bu bir möchte(! ralhen, ob bu möchte¡! bih flärfen. 13 {Denn bu bifl miibe cor ber SWenge beiner §ln* fhläge. ^ap hertreten, unb bir helfen bie SReifler bes Älmmelslaufs, unb bie Sterngucfer, bie nah ben Vionben rehuen, was über bih fommen werbe. 14 Siehe, fle finb wie Stoppeln, bie bad geuer cerbrennet; fle fönnen ihr geben niht erretten cor ber glamme: benn ed wirb niht eine ©lut feen, babep man flh warme, ober ein $euer, barum man flgen möge. 15 Qtlfo (inb (le, unter weihen bu bih bemühet haß, beine fjantthterer con beiner 3«genb auf, ein jeglicher wirb feines ©anged hier unb baher gehen, unb hafl feinen Reifer. £>ad 48 Kapitel. ^öret bad, ihr com £aufe 3afobd, Me ihr heiffet mit Warnen Sfrael, unb aud bemV3afler3uba VERSIO HISPANICA. VERSIO ITALIANA. LA P !10 PH KCl A DB ISAIAS, XLVII. XLVIII. teisdelas aguas de Judá, los que juráis en el nombre del Señor, y os acordáis del Dios de Israel, mas no en verdad, ni en justicia. 2 Porque de la ciudad santa son nombra, dos, y sobre el Dios de Israél están apoyados : el Señor de los exércitos su nombre. 3 Desde entonces anuncié las primeras cosas, y de mi boca saliéron, é hícelas oir: de repente las hice, y aconteciéron. 4 Porque supe, que tú eres duro, y nervio de hierro tu cerviz, y tu frente de bronce. 5 Desde entonces te las dixe de antemano: ántes que viniesen te las hice saber, para que nunca dixeses: Mis ídolos hiciéron esto, y mis estatuas de escultura y de fun. dicion ordenáror! estas cosas. 6 Vé todas las cosas, que has oido: ¿ pues acaso vosotros las habéis anunciado ? Desde entonces te hice oir cosas nuevas, y tengo reservadas las que tú no sabes. 7 Ahorahan sido criadas,y no desde entonces ; y ántes del dia, y no las has oido, porque quizás no digas : Ya yo me las sabia. • 8 Nielas oiste, ni las supiste, ni estaba entonces abierta tu oreja: porque sé que en gran manera prevaricarás, y te llamé trans-gresor desde el vientre. 9 Por amor de mi nombre alejaré mi furor; y con mi alabanza te enfrenaré para que no perezcas. 10 He aquí que yo te he acrisolado, mas no como plata, te he elegido en el horno de la pobreza. 11 Por mi causa, por mi causa lo haré, para que yo no sea blasfemado; y mi gloria no la daré á otro. 12 Escúchame, Jacob, y tú, Israél, á quien yo doy el nombre: yo mismo, yo el primero, y yo el último. 13 Mi mano fundó también la tierra, y mi derecha midió los cielos: yo los llamaré, y se presentarán á una. 11 Congregaos todos vosotros, y escuchad: ¿quál de ellos anunció estas cosas ? e‘l Señor le amó, executará su voluntad en Babilonia, y su brazo contra los Cháldéos. 15 Yo, yo hablé, y le llamé: lo traxe, y acertado es su camino. 16 Acercaos á mí, y escuchad esto: no hablé escondidamente desde el principio : ya tiempo ántes que esto fuese, estabay o allí; y ahora el Señor Dios me envió, y su Espíritu. 17 Esto dice el Señor tu Redentor, el Santo de Israél: Yo el Señor tu Dios, que te enseño cosas útiles, y te gobierno en el camino, en que andas. 18 Oxalá hubieras atendido ámis mandamientos: tu paz hubiera sido como un rio, y tu justicia como remolinos del mar. 19 Y hubiera sido tu posteridad como ia arena, y los hijos de tu seno como sus pedrezuelas: no hubiera perecido, ni fuera borrado su nombre de mi presencia. 20 Salid de Babilonia, huid de los Cháldéos, con voz de regocijo anunciad: haced y mi salud no se tardará. Yo pondré la salud en Sión, y mi gloria en Israël. CAP. XLVII. VlRGEN hija de Babilonia, desciende, y siéntate en el polvo, siéntate en el suelo: no subsiste el solio de la hija de los Cháldéos, porque no serás llamada en adelante delicada y tierna. 2 Toma la muela, y muele harina: desnuda tu fealdad, descubre el hombro, descubre las piernas, pasa los rios. 3 Descubierta será tu ignominia, y se verá tu oprobrio: venganza tomaré, y no habrá hombre que me resista. 4 Nuestro Redentor, el Señor de los exércitos su nombre, el Santo de Israél. 5 Siéntate callando, y entra en tinieblas, hija de los Cháldéos: porque de aquí adelante no serás llamada la señora de los reynos. 6 Enojado estuve sobre mi pueblo, contaminé mi heredad, y los. puse en tu mano: no usaste con ellos de misericordia: sobre el anciano agravaste en extremo tu yugo. 7 Y dixiste: Yo seré señora para siempre; no pusiste estas cosas sobre tu corazón, ni te acordaste de tu paradero. 8 Ahora, pues, escucha esto, tú delicada, y que habitas confiadamente, laque dices en tu corazón: Vo soy, y fuera de mí no hay mas: no me sentaré viuda, ni conoceré esterilidad. 9 Te vendrán estas dos cosas súbitamente en un solo dia, esterilidad y viudez. Todas estas cosas vinieron sobre tí por causa de tus muchos maleficios, y por la excesiva dureza de tus encantadores. 10 Y tuviste confianza en tu malicia, y dixiste: JSo hay quien me vea. Este tu saber y ciencia te engañó. Y dixiste en tu corazón: Yo soy, y fuera de mí no hay otra. 11 Vendrá mal sobre tí, y no sabrás de dónde nacerá; y se desplomará sobre tí una calamidad, que no podrás expiar: vendrá sobre tí repentinamente una miseria, que no sabrás. 12 Estáte con tus encantadores, y con la muchedumbre־־de tus maleficios, en que te has fatigado desde tu juventud, para ver si acaso te aprovecha alguna cosa, ó si puedes ser mas fuerte. 13 Te perdiste en la multitud de tus consejos: vengan, 3’ sálvente los agoreros del cielo, que contemplaban las estrellas, y contaban los meses, para anunciarte por ellos las cosas venideras. 14 Ve aquí que se han vuelto como paja, el ruego los quemó: no librarán su alma de la tuerza de la llama: no hay ascuas con que se callenten, ni hogar para que se sienten á él. 15 Así te se han vuelto todas las cosas, en que te habías fatigado: tus negociantes desde tu juventud erráron, cada uno en su camino: no hay quien te salve. CAP. XLVIII. ESCUCHAD estas cosas, casa de Jacob, los que os llamáis del nombre de Israél, y salis-45f) ISAIA, XLVII, XLVIII. siete nominati del nome d’Israel, e siete us dell acque di Giuda: che giurate per lo No del Signpre, e mentovate l’Iddio d’Israel : b che non in verità, nè in giustizia. 2 Perciochè essi si nominano della città s ta, s appoggiano sopra l’Iddio d’Israel, il ! Nome è, Il Signore degli eserciti. 3 Io annunziai già ab antico le cose di t ma, e quelle uscirono della mia bocca, ed ic feci intendere: poi di subito le ho fatte, e se avvenute. ’ 4 Perciochè io so che tu sei indurato, e eh tuo collo e un nerbo di ferro, e che la t fronte e di rame. 5 Perciò t’annunziai quelle cose già anti mente : io te le feci intendere, avanti che fos ro avvenute : che talora tu non dicessi, Il n idolo le ha fatte: e la mia scultura, e la n statua di getto le ha ordinate. 6 Tu hai udite tutte queste cose, considera e non 1 annunziereste voi ? da ora io t’ho fa intendere cose nuove, e riserbate, le quali non sapevi. M 7 Ora sono state create, e non ab antico, avanti questo giorno : e tu non ne avevi ud nulla: che talora tu non dica, Ecco, io le ! peva. ' . 8 Tu non /,hai nè udite, nè sapute: ed anc in alcun tempo non t’é stato aperto l’orecchi perciochè 10 sapeva che del tutto tu ti por resti dislealmente, e che tu sei chiamato, Pj varicator fin dal ventre. 9 Per amor del mio Nome, io rallenterò mia ira : e per amor delia mia laude, io mi r! terrò inverso te, per non distruggerti. .10 Ecco, io t’ho posto al cimento, ma n! I J arSento : io t’ho affinato nel forneJ eli afflizione. II Per amor di me stesso, per amor di r stesso, 10 farò questo : perciochè, come sareb profanato il mio Nome ? Ed io non darò mia gloria ad alcun altro. 12 Ascoltami, o Iacob : e tu, o Israel, che s chiamato da me : Io son desso : io sono il p mo, 10 sono anche l’ultimo. 13 La mia mano ha eziandio fondata la terr e la mia destra ha misurati i cieli col paini( quando 10 gli chiamo, tutti quanti compai scono. * 14 Voi tutti, adunatevi, ed ascoltate : CI a intra coloro, ha annunziate queste cose ? Signore ha amato colui : egli metterà ad esec zione la sua volontà contr’a Babilonia, e’ì si braccio sopra i Caldei. • 1¿Io, io ho parlato, ed anche l’ho chiamati sperate a״° Vemre’ e le sue imPrese son pr 16 Accostatevi a me, ed ascoltate questo : d principio io non ho parlato di nascoso : d empo che la cosa è stata, io vi sono statò: < ora il Signore Iddio, e’1 suo Spirito, m’1 mandato. , 37 Così ha detto il Signore, il tuo Rede> tore, il Santo d’Israel: Io sono il Signore Idd tuo, che t ammaestro per util tuo, che ti guid per la via per la quale tu dei caminare. 18 Oh avessi tu pure atteso a’ miei coma: damenti. la tua pace sarebbe stata come u fiume, e la tua giustizia come l’onde del man 19 L la tua progenie sarebbe stata come ] rena, e quelli che sarebbero usciti delle tue il tenora come la ghiaia di quello : il suo noni non sarebbe stato sterminato, nè spento d< mio cospetto. 20 Uscite di Babilonia, fuggitevene da’ Ca dei, con voce di giubilo : annunziate, bandii questo : datene fuori voce fino alle stremit io.metterò la salute in Sion, e farò vedere la mia gloria ad Israel. CAP. XLVII. SCENDI, e siedi sopra la polvere, vergine, figliuola di Babilonia: siedi in terra: non v’e pii¿ trono, o figliuola de’ Caldei : certo, tu non continuerai più d’esser chiamata, Morbida, e dihcata. _ * 2 Metti la mano alle macine, e macina la tarma: scuopri la tua chioma, scalzati, scuo-pnti la coscia, passa i fiumi. 3 Le tue vergogne. saranno scoperte, ed an-che la tua turpitudine sarà veduta : io prenderò vendetta, e non ti verrò incontro da uomo. 4 II Nome del nostro Redentore e il Signore degli eserciti, il Santo d’Israel. 1 *j ed.entra nelle tenebre, figliuo- la de Caldei : perciochè tu non sarai più chiamata, La^Signora de’ regni. 0 Io. m’adirai gravemente contr’al mio popolo, 10 profanai la mia eredità, e gli diedi in man tua : tu non usasti alcuna misericordia inverso loro, tu aggravasti grandemente il tuo giogo sopra’l vecchio. 7 E dicesti, I9 sarò Signora in perpetuo: fin là, che giammai non ti mettesti queste cose in afiafine1 n°Q ti ricordasti diciò ch’avverrebbe ® P-ff1 .dunque, ascolta questo, o deliziosa, eh abiti in sicurtà, che dici nel cuor tuo, Io son dessa, e non v'è altri che me : io non sederò vedova, e non saprò che cosa sia l’essereor-bata di figliuoli; ascolta questo: 9 Queste due cose t’avverranno in un momento, m un medesimo giorno ; orbezza di figliuoli, e vedo vita : ti verranno appieno addosso, con tutta la moltitudine delle tue malie, con. tutta la gran forza delle tue incantagioni. 10 E pur tu ti sei confidata nella tua malizia : ed hai detto, Non v’e niuno che mi vegga : la tua sapienza, e la tua scienza t’hanno sòddotta. ktuhai detto nel tuo cuore, Io son dessa, e non v'è altri che me. 11 Perciò, un male ti verrà addosso, del quale tu non saprai il primo nascimento : e ti cadera addosso una ruma, la quale tu non potrai stornare : e ti sopraggiugnerà di subito una desolazione, della quale tu non t’avvedrai. 12 Sta ora in piè con le tue incantagioni, e eon la moltitudine delle tue malie, intorno alle quali tu ti sei affaticata fin dalla tua fanciul- forse ti fScffal*. ^ qUa‘Che Semento, 13 Tu ti sei stancata nella moltitudine de’ consigli : ora dunque presentinsi gli astrologhi che contemplano , le stelle, e di mese in mese tanno de. pronostichi : e saivinti da’ mali che u sopragiugneranno. 14 Ecco, son divenuti come stoppia, il fuoco gli ha arsi, non hanno potuto scampar le lor persone dalla fiamma : non ne rimarrà alcuna brucia da scaldarsi, nè alcun fuoco per sedervi davanti. h cose’ in‘°mo alle quali tu ti sei affaticata. Quant’ è a’ tuoi mercatanti, co’ quali tu hai mercatantato fin dalla tua fanciullezza, son fuggiti chi qua, chi là. salvi"11110 aue sue parti : non ve niuno che ti CAP. XLVIII. ASCOLTATE questo, o casa di Tacob, che 456 116