BIBLIA POLYGLOTT A, Prophetia Isaiæ, I. II. VERSIO GERMANICA. VERSIO GALLICA. Le Livre D’ESAIE le Prophète. 18 Venez maintenant, dit l’Etemel, et disputons nos droits. Quand vos péchés seroient comme le cramoisi, ils seront blanchis comme la neige ; et quand ils seroient rouges comme le vermillon, ils deviendront blancs comme la laine. 19 Si vous obéissez volontairement, vous mangerez le meilleur du pays. 20 Mais si vous refusez, et st cous etes rebelles, vous serez consumés par l’epée j car la bouche de l’Eternel a parlé. 21 Comment la ville fidèle est-elle devenue prostituée ? Elle étoit pleine de droiture, et la justice habitoit en elle; mais maintenant elle est pleine de meurtriers. 22 Ton argent s’est changé en crasse, et ton breuvage a été mêlé d’eau, 23 Les principaux de ton peuple sont re-beiles ; ce sont des compagnons de larrons ; chacun d’eux aime les présens, ils courent après les récompenses, ils ne font point droit à l’orphelin, et la cause de la veuve ne vient point devant eux. . 24 C’est pourquoi le Seigneur, l’Eternel des armées, le Puissant d’Israël dit: Ha, je me satisferai de mes adversaires, et je me vengerai de mes ennemis. 25 Je remettrai ma main sur toi, je refondrai au net ta crasse, et j’ôterai tout ton étain. 26 Et je rétablirai tes juges tels qu'ils êtoient autrefois, et tes conseillers tels que du commencement ; après cela on t’appellera cité de justice, ville fidèle. 27 Sion sera rachetée par le jugement, et ceux qui y retourneront seiont rachetés par la justice. 28 Mais les rebelles et les pécheurs seront brisés ensemble, et ceux qui ont abandonné l’Eternel seront consumés. 29 Car vous serez honteux à cause des chenes que vous avez désirés; et vous rougirez à cause des vergers que vous avez choisis. 30 Car vous serez comme un chêne duquel la feuille déchoit, et comme un verger qui n’a־ point d’eau. 31 .Le plus fort deviendra comme de l’etoupe, et son ouvrage comme une étincelle ; et tous deux brûleront ensemble, et il n’y aura personne qui éteigne le jeu. CIIAP. II. Voici la parole qu’Esaïe, fils d’Amots, a ouïe touchant Juda et Jérusalem. 2 11 arrivera aux derniers jours, que la montagne de la maison de l’Eternel sera affermie au sommet des montagnes, et élevée par dessus les coteaux, et toutes lés nations y aborderont. 3 Et plusieurs peuples y iront, et diront: Venez, et montons à la montagne de l’Eternel, à la maison du Dieu de Jacob ; il nous instruira de ses voies, et nous marcherons dans ses sentiers ; car la loi sortira .de Sion, et la parole de l’Eternel de Jérusalem. 4 11 exercera les jugemens parmi les nations, et il reprendra plusieurs peuples : ils forgeront leurs épées en hoyaux, et leurs halebardes en serpes. Une nation 11e lèvera plus l’épée CIIAP, I. LA vision d’Esaïe, fils d’Amots, qu’iha vue touchant Juda et Jérusalem, au tems de IIo-zias, de Jotham, d’Achaz, et d’Ezechias, rois de Juda. ... 2 Vous deux, écoutez ;, et toi, terre, prete l’oreille; car l’Eternel a parlé, disant : J ai nourri des enfans, et je les ai eleves ; mais ils se sont rebellés contre moi. 3 Le bœuf connoît son possesseur, et 1 ane la crèche de son maître ; mais Israël n’a point de connoissance ; mon peuple na point d intelligence. . , , , . 4 lia! nation pécheresse, peuple charge d’iniquité, race de gens malins, entans qui ne font que se corrompre! Ils ont abandonne l’Eternel, ils ont irrité avec mépris le Saint d’Israël ; ils sont retournés en airière. 5 Pourquoi seriez-vous encore battus ? Vous ajouterez la révolte; toute la tete est eu douleur, et tout le cœur est languissant. 6 Depuis la plante du pied jusqu a la tete il ny a rien d’entier en lui ; mais il n y a que blessure, meurtrissure et plaies purulentes qui 11’ont point été nettoyées, ni bandees, et dont pas une n’a été adoucie avec de 1 huile. 7 Votre pays n’est que désolation, et vos villes sont en feu; les étrangers dévoreront en votre présence votre pays, et cette désolation sera comme une ruine faite par des étrangers. 8 Et la fille de Sion restera comme une cabane dans une vigne, comme une loge dans un champ de concombres, comme une ville serrée de près. . ' ., , 9 Si l’Eternel des armees ne nous eût reserve quelque petit reste, nous aurions été comme Sodome, et nous serions devenus semblables à Gl™Ecoutez la parole de l’Eternel, conducteurs de Sodome ; prêtez l’oreille à la loi de notre Dieu, peuple de Gomorrhe ! 11 Qu’ai-je à faire, dit l’Eternel¿ de la multi-tude de vos sacrifices ? Je suis rassasié d’holocaustes de moutons, et de graisse de bêtes ״russes; je ne prends point de plaisir au sang des taureaux, ni des agneaux, ni des boucs. 12 Lors que vous entrez pour vous présenter devant ma face, qui a requis cela de vous, que vous fouliez de vos pieds mes parvis ? 13 1s!e continuez plus de m’apporter des oblations de néant ; le parfum m’est en abomination , et pour ce qui est des nouvelles lunes et des sabbats, et de la publication de vos convocations, je n'en puis plus porter 1 ennui, ni de vos assemblées solennelles. 14 Mon ame hait vos nouvelles lunes et vos fêtes solennelles ; elles me sont fâcheuses, je suis las de les souffrir. , 15 C’èst pourquoi, lors que vous etendrez vos mains, je cacherai mais yeux de vous ; même, lors que vous multiplierez vos requetes,. je ne les exaucerai point; vos mains sont pleines de sang. , , , 16 Lavez-vous, nettoyez-vous, otez de devant mes yeux la malice de vos actions ; cessez de mal faire. . 17 Apprenez a bien faire; recherchez la droiture; protégez celui qui est opprimé ; faites droit à rorphelin ; défendez la cause de la veuve. ^ VERSIO HISPANICA. 2) er 9)ropí)et S e fai a. rechten, fpri#t ber £err. ?Kenn eure Sünbe glci# blutrot() ift, feil fie bo# f#neewcif) rcreben; uni wenn jle glei# iff, reis £fto|Tnfarbe, foll fie bo# rote SKolle werten. 19 ?Sollt iljr mir ge&or#en, fo follt i#r be* Danbes ©ut genieffen. 20 SSegert tf)r eudp aber/ unb fepb ungefjorfam, fo follt #r oom S#merbt gefrefTen »erben; benn ber tütunb bes £>errn fagt es. 21 Söie gedet bas ju, baß bie fromme Stabt jur £)ure geworben i(l l Sie mar voll SKe#t3, @ered)? tigfeit rcodnete barinnen, nun aber SRcrber. 22 2)etn Silber tjl <£#aum geworben, unb bein ©etränf mit ?Kaffer permiffit. 23 £eine $ür!ten finb «tbtrünnige unb &ieb*ge* feilen/ fie nehmen alle gern @ef#enfe, unb trauten na# ©aber.; fern Sßaifen f#a(fen fie nicht 3te#t; unb ber SBitrcen Sache tommt nicht »or fie. 24 ;Darum fpriebt ber eperr £err gebaotd/ ber 5015#» tige m 53frael: £> rcede! i# merbe mi# trüjlen bur# meine ftembe, unb mi# rä#en bur# meine fteinbe; 25 Unb mufi meine £>anb miber bi# fedren/ unb beinett S#aum aufs Dauterjle fegen/ unb alles bein 3mn rccgtdun; 26 Unb bir wieber3li#ter geben, wie juiior waren, unb Slaldsderren/ wie.tm «tnfang. «llsbann wirft bu eine Stabt ber ©ere#Ugte'it/ unb eine fromme Stabt (¡affen. 27 ^ion mufi bur#3te#t erlcfet werben, unb ihre ©efangene bur# ©ere#tigfeit; 28 S'afi bie Uebertreter unb Sünber mit einanber jerbro#en werben/ unb bie ben iperrn oerlafifen, umfemmen. 29 £enn fiemüjfen ju S#anben merben über ben Gi#en, ba #r Du¡! ju habt, unb f#amrotd merben über ben ©arten/ bie ihr ermäfjlet; 30 ?Kenn idr fepn merbet, wie eine ©i#e mit bürren SBlattern, unb wie ein ©arten ohne ?Kaffer; 31 ?Kenn ber S#utj mitb feon, wie SKerg, unb fein Sdun rcie ein $un!e, unb beobes mit einanber angejünbet merbe, bafs niemanb lef#e. 2>as 2 Kapitel. 'jMefj m bas 3efaja, ber Sol;n «lmo$, fad uon ^ 3ubaunb 3erufalem. S>aS l Kapitel. ׳׳?Mep ift bas ©efi#t 3efa!a, beS SodnS «Imoj, ^ rcel#es er fad non 3«ba unb Seruralem.» jur Seit Ufia, 3ot&ame, «l&as, unb Sedtsfta, ber Äcnige 3uba. 2 •pöret, t.dr pimmel, unb ©rbe, nimm ju Ddren, benn ber perr rebet. 3# dQbe Sinber auferjogen, unb erdbdet, unb fie finb uon mir abgefallen. 3 ©m D#S tennet feinen perrn, unb em ©fei bie frippe feines perrn; aber 3firael tennet es ni#t, unb mein 53od pernimmt eS m#t. 4 £> mede bes ftinbigen (!''ölte, beS (Solls non gtoficr SOtifTetdat, feS bosdaftigen Samens, ber f#ablt#en ftinber, b!e ben perrn perlafi•:״, ben petligen in 3frael läftern, rcei#en parüi. 5 59as foll man weiter an eu# f#lagen, fo id! bes ?tbrcei#ens nurbeüo me&rma#et? 2)as ganje paupt l|l tränt, bas ganje perj ifi matt. 6 S3on ber ufifole an bis aufs pauptjfi ni#t« ©efunbeSar. id׳.n, fonbern 5JOunben, unb Striemen, unb ©iterbeulen, bie ni#t geheftet, no# perbunben uo# mit Del gclmbert finb. 7 ©uer tianb ijt müfie, eure St'dbte finb mit ‘I-euer verbrannt; gremte verjedren eure beeter vor euern klugen, unb ifi müfie, als bas, fo bur# f^rembe verheeret ifi. 8 SBaS aber no# Übrig ifi von ber So#ter 3ion, ifi m׳e em Päuolein im Hie inberge, mie eine ■3ia#tdütte in ben RürbiSflärten,.»teeine verheerte Stabt. 9 iSJcnn uns ber perr 3?baotd ni#t ein Söeniges Iieffe überbleiben, fo waren wir wie Sobom, unb glei# mie ©omerra. 10 peret bes Perm CEBort, ihr $ürfien von Sobom; nimm ju Ddren unferS ©ettes ©efe§, bu iBolt von ©omorra. 11 VKaS feil mir bie SOier.ge eurer Dpfer? fpri#t ber perr. 3# bin fatt ber föranbopfer von SKibbern, unb bes fetten von ben ©emäfieten, unb habe feine «uff jum »lut ber garten, ber Dämmer unb »Sie. 12 ?Kenn ihr herein tommt ju erf#einen vor mir; wer forbert fol#es von euren panben, bafi ihr auf meinen IBordof tretet? 13 »ringet nt#t mehr Speisepfer fo ״ergebt;# enn von wänbe finb voll »luts. ¡310« ®«feft